La Bonne nouvelle, hors les murs
En partant du projet de vie de notre paroisse, nous avons retenu plusieurs axes de développement :
- Être une Église ouverte aux jeunes et au partage entre générations
- Favoriser la participation de chacun-e à la vie de l’Église
- Prendre en compte l’actualité du monde en ayant à cœur d’être solidaires
- Approfondir nos liens entre paroisses et lieux d’engagement protestant
- Être présents sur l’ensemble du territoire, la Presqu’île et le Nord.
Vaste programme proposé lors de la journée d’Église du 20 mars 2022 (qui n’a pas encore eu lieu au moment où j’écris ces lignes) et qui devrait déboucher sur des propositions d’actions concrètes lors de notre Assemblée générale du 3 avril.
Rappelons-nous cependant que cette réflexion qui, de prime abord, peut sembler trop complexe ou trop vaste, vise à répondre à une même question : comment partager avec le plus grand nombre et hors nos murs la bonne nouvelle de Jésus-Christ ? Le mot partager est important, car cette bonne nouvelle, nous ne la détenons pas comme on possède un trésor que l’on pourrait ranger dans un écrin, mais elle jaillit dans la rencontre avec d’autres. Elle est dans ce que nous apportons aux autres, mais aussi dans ce que nous recevons d’eux. La bonne nouvelle nous est donnée dans des relations où il y a accueil mutuel et réciprocité.
Cette bonne nouvelle se partage dans nos murs lorsque nous nous rassemblons pour un temps de culte ou un partage fraternel, mais elle se donne et se reçoit aussi hors de nos murs, dans les lieux publics ou les rues de notre ville, dans nos maisons ouvertes à des voisins non protestants, dans nos engagements collectifs ou individuels dans la cité.
Ainsi, nous ne pouvons réduire une église à ses murs. Et pour filer cette métaphore, je dirai que l’église se définit davantage par les chemins qu’elle ouvre ici et là que par les murs qu’elle construit. Jésus et ses disciples à sa suite n’ont eu de cesse de parcourir les chemins de village en village, en allant d’une rive à l’autre du lac de Tibériade, et en traversant les frontières ethniques et religieuses de leur temps.
Au point que l’apôtre Paul dira en substance : Christ est celui qui réunit ceux qui sont divisés. Il a renversé les murs qui séparaient les uns et les autres, il a réconcilié les uns et les autres avec Dieu en les réunissant dans un seul corps au moyen de la croix, en détruisant la haine (Éphésiens 2, v. 14 à 16). Prions que ces temps de Carême, Pâques, Pentecôte ouvrent sur des chemins nouveaux et des rencontres fécondes.
Christian Bouzy
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