Culte avec Florence Taubmann
Le 2 février 2020 nous avons vécu un culte « autrement » animé conjointement par Florence Taubmann et Bernard Millet.
Pasteure de l’Église Réformée de France pendant vingt ans, Florence Taubmann est Présidente honoraire du Comité Directeur de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France et chargée de l’animation missionnaire au DEFAP.
Elle nous a tout d’abord présenté le DEFAP – Département Evangélique Français d’Action aPostolique.
Le Service protestant de mission (Défap) né en 1971 est le service de mission de trois Églises protestantes de France (association loi 1901) qui participent directement à son financement et nomment les membres de son Conseil d’administration. Elles bénéficient de sa réflexion et de son travail pour leur mission et leurs relations avec les Églises d’outre-mer (notamment mais pas uniquement celles qui, comme elles, sont membres de la Communauté d’Églises en mission). En tant qu’« outil » missionnaire de ces Églises, le Défap s’engage au Nord comme au Sud. Mais les relations qui les unissent ne sont plus « du Nord vers le Sud » mais bien des liens de réciprocité vécus dans la concertation, le partage et l’égalité.
Le siège du DEFAP, situé au 102 boulevard Arago, est un lieu d’envoi de missionnaires. La session 2019 de formation longue au départ a rassemblé 20 futurs envoyés dont certains partaient dans le cadre d’un service civique. Ces jeunes missionnaires se sont ensuite éparpillés à travers le monde entier : Tunisie, Sénégal, Cameroun, Égypte, Madagascar mais aussi Brésil, Haïti sans oublier Inde et Laos Kanaki-Nouvelle-Calédonie et la Réunion.
C’est à Madagascar que l’on trouve le plus grand nombre d’envoyés volontaires. Jeunes et moins jeunes s’y retrouvent et tous apportent leur enthousiasme et leurs compétences professionnelles dans l’animation des foyers et orphelinats, dans l’enseignement et la formation d’enseignants.
A Djibouti, le DEFAP s’est engagé aux côtés de l’Église locale dans un grand projet de rénovation des locaux. Un centre de Formation Professionnelle a été inauguré en Mars 2019. Il prodigue des formations spécifiques aux handicapés moteurs (installation et maintenance des réseaux informatiques) mais aussi un enseignement pour tous (installation et maintenance de centrales photovoltaïques) ou encore des formations destinées aux réfugiés yéménites et somaliens très nombreux à Djibouti.
Le DEFAP intervient également aux côtés de la FEHP (Fédération Protestante des Écoles Protestantes d’Haïti). Elle rassemble dans ses nombreuses écoles 3000 enfants qui bénéficient d’un enseignement de qualité. Elle travaille aussi à la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles.
Bien d’autres actions tout aussi riches en résultats concernent la santé, la promotion de l’environnement, l’alimentation, le soutien juridique et l’accompagnement spirituel.
Florence nous rappelle que le 102 boulevard Arago est un lieu d’accueil composé de 10 chambres. Il peut recevoir jusqu’à 25 personnes pour un prix modique. Il offre l’opportunité de visiter sa bibliothèque, ses archives, son musée et de profiter du jardin. Sans oublier toutes les richesses de la Capitale.
Enfin, une prédication très intéressante nous est offerte sur le lien entre écologie et Shabbat.
« En marquant un arrêt dans l’enchaînement des occupations humaines, le shabbat est porteur à la fois d’une théologie et d’une philosophie du temps qui vont dans le sens de l’écologie.
En se reposant le septième jour après six journées intenses de création du Monde, Dieu a limité sa toute-puissance pour faire place à l’humanité. ».
Le shabbat est destiné par Dieu à tous : hommes, femmes, maîtres et serviteurs, humains et animaux. Il correspond à un temps nécessaire au repos du corps et de l’esprit mais c’est aussi un temps de réjouissances en lien avec la communauté. Au cours du Shabbat, Dieu demande à l’homme de se souvenir qu’Il est maître de tout.
« Aujourd’hui, nous vivons dans une société où le repos dominical est remis en question pour des raisons économiques : le dimanche doit devenir un jour comme les autres !Or l’arrêt hebdomadaire du travail apporte un frein à la production et à la consommation. Le shabbat nous offre un temps familial, communautaire et social, un temps de libération. Il nous rappelle à notre vocation spirituelle ». Florence Taubmann
Merci Florence pour ce riche moment de partage.
Jacqueline Chareire
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