La Lanterne en fête et en brèves
Exorde
Du soleil, de la verdure. En bruit de fond, nos musiciens s’entraînent et à la cuisine, la rôtisseuse fait déjà grésiller ses fricassées. Le chapelet des desserts s’annonce pantagruélique.
Gérard Graff nous invite à entrer dans la salle de culte, et plus vite que ça !
Le culte
A la tribune pastorale, Bernard peine à nous réduire au silence, comme chaque année en pareille circonstance. Après un moment musical – merci à nos artistes – et la répétition des psaumes – merci François – voici venu le temps de la repentance, orientée très écologiquement : certes, nous malmenons la planète, mais « il y a un avenir pour chacun » : la preuve : dans un moment de silence, un oiseau nous envoie une superbe mélodie. A la fin des lectures bibliques, la voix pastorale conclut « Que Ta parole soit une lumière sur nos sentiers », et l’oiseau, de nouveau, le chante.
Les enfants de l’éveil à la foi et de l’école biblique ont ensuite exposé les résultats de leurs travaux sur l’Évangile de Marc : nouvelle conclusion : l’Évangile est riche de promesses, amen.
Les enfants nous ont invités à écrire nos intentions de prières sur de petites feuilles qu’ils ont ensuite accrochées à un arbre « planté » à cet effet à côté de la tribune, puis vint le temps de l’envoi « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi…c’est moi, afin que vous portiez du fruit : portez la joie, l’amour et la parole du Christ », nous y sommes bien décidés.
La fête de la gourmandise
On bavarde en dégustant un apéritif au nom révolutionnaire, on choisit sa place pour le repas. A cause du soleil, certains arborent de superbes chapeaux. Bientôt on se met en file avec son assiette pour aller à la cuisine « comme à la cantine », lance une voix ancienne qui se souvient de sa jeunesse. La paëlla est si délectable que les propos se sont apaisés.
Vient l’instant terrible des desserts : terrible car il faut choisir, et merveilleux car on peut « entrer en tentation » – le bonheur – … Nous débordons de louanges, c’est le moment propice pour notre grand argentier de nous parler finances, et pour Jacques Bolle et Gérard Graff, de passer parmi nous avec des saladiers pour recueillir nos oboles « pour participer au frais ».
Le soleil tourne au-dessus des arbres. Les discussions s’alanguissent. Le repas s’achève. C’était le temps des « fêtes de la gourmandise », car il y a aussi un temps pour déguster.
Puis il y eut le temps de la vaisselle, le temps de la Fontaine, les temps des adieux.
Et le temps du silence. Ainsi se terminent nos fêtes de paroisse.
Anne-Marie Linck
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