Culte audio du dimanche 26 avril

Culte audio du dimanche 26 avril

Écoutez la version audio du culte :

Prédication de Sophie Chermat.

Cantique 34-18, À toi la gloire, les 3 strophes + une strophe bonus au choix ! (Paroles ici)

Bonjour à tous,

J’étais chargée du culte du 26 avril mais nos calendriers, habitudes, occupations habituelles sont bien bousculés depuis plusieurs semaines.

Je vous propose néanmoins ce petit moment de liturgie et de réflexion, en espérant que vous le lisez en bonne santé, pour un petit temps mis à part de ressourcement et d’apaisement, dans cette période où chacun est inquiet pour ses proches, soi-même, notre société et notre monde.

Ayons l’assurance que Dieu nous donne sa grâce et sa paix.

Je vous propose de dire à Dieu notre reconnaissance

Seigneur, nous voulons ce matin te remercier de nous avoir réconciliés avec toi par ton Fils Jésus le Christ.
Nous attendions un surhomme, tu nous a envoyé un enfant.
Nous attendions un chef, tu nous as donné un frère.
Nous espérions un justicier, il a accepté d’être mis à mort.
Nous étions la proie   de la haine et voici l’amour,
                                 de la peur et voici la joie,
                                   de la nuit et voici la lumière.
Pour ton amour, ta miséricorde et ta patience, sois béni.
Pour ta grâce et ta paix, sois béni.
Amen

Nous pouvons dire à Dieu reconnaissons notre difficulté à faire sa volonté.

Disons avec lucidité et confiance ce qui nous sépare de Lui.

Je vous invite à la prière.

Dieu notre Père, nous nous présentons devant toi tels que nous sommes.

Nous te remettons tout ce qui nous sépare de toi.

Tu nous parles depuis si longtemps ; nous t’écoutons si peu.

Tu nous montres une voie de paix et d’amour ; nous regardons ailleurs et choisissons d’autres chemins, plus faciles au premier abord, qui se révèlent ensuite des impasses.

Tu veux pour nous la vie et la joie ; nous choisissons souvent la mort des relations, la tristesse du conflit et de la haine.

Ta Parole nous comble de richesses ; nous restons si pauvres et secs dans nos pensées, nos actes et nos mots.

Seigneur, nous t’en prions, pardonne notre incapacité à te suivre et à imiter Jésus ton Fils que tu nous as envoyé pour nous parler directement.

Par ton Esprit viens au secours de notre manque de foi.

Viens au secours de notre manque de cœur.

Amen

Il est une certitude à laquelle nous pouvons nous accrocher : Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Amen

(Jean 3, 16-17)


Apocalypse 5, 1-7

Et je vis, dans la main droite de celui qui siège sur le trône, un livre écrit au-dedans et au-dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui proclamait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? Mais nul, dans le ciel, sur la terre ni sous la terre, n’avait pouvoir d’ouvrir le livre ni d’y jeter les yeux. Je me désolais de ce que nul ne fût trouvé digne d’ouvrir le livre ni d’y jeter les yeux. Mais l’un des anciens me dit : Ne pleure pas ! Voici, il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le livre et ses sept sceaux. Alors je vis : au milieu du trône et des quatre animaux, au milieu des anciens, un agneau se dressait, qui semblait immolé. Il avait sept cornes et sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. Il s’avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siège sur le trône. Et, quand il eut reçu le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l’agneau.


Luc 24, 13-35

Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem. 14 Ils parlaient entre eux de tous ces événements. 15 Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ; 16 mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17 Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre. 18 L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : « Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! » – 19 « Quoi donc ? » leur dit-il. Ils lui répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple : 20 comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié ; 21 et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés. 22 Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au tombeau 23 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant. 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » 25 Et lui leur dit : « Esprits sans intelligence, coeurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes ! 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? » 27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. 28 Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin. 29 Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux. 30 Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna. 31 Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible. 32 Et ils se dirent l’un à l’autre : « Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » 33 A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, 34 qui leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. » 35 Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.


Prédication

Pas très glorieux les deux pèlerins…

Nous pouvons facilement les imaginer la mine sombre, trainant la sandale.

Il faut dire que la fête de la Pâque aura été bien lugubre et sanglante cette année-là : leur Messie glorieux a été exécuté de façon ignominieuse par l’occupant romain avec l’assentiment, voire la pression, des autorités religieuses.

Nous avons affaire à deux déçus du messianisme humble et souffrant : ils espéraient voir Israël libéré, ils espéraient un renouveau spirituel. Leurs espoirs sont ruinés, rien n’a changé. Ils rentrent chez eux la mine basse.

Et voilà qu’un importun les rejoint et se mêle brutalement à leur conversation. Un drôle de type, tombé de nulle part et au courant de rien. Voilà trois ans que Joshua Ben Joseph défraie la chronique et celui-là n’en a pas entendu parler ! Jérusalem a frôlé l’émeute et l’autre demande : « De quoi parlez-vous » d’un air innocent ! Certes à l’époque on ne disposait pas du dernier « post » ou « tweet » pour se tenir informé minute par minute mais, tout de même, à croire que ce type a vécu ces dernières années dans une grotte !

Mais voilà que ce compagnon inattendu se révèle nettement moins crétin qu’au premier abord. Une fois mis au courant de l’actualité brûlante, il tisse des liens avec ce qu’ont dit les Prophètes. Plus encore, il leur explique ces liens.

Nos deux pèlerins ont non seulement les yeux fermés, puisqu’ils ne reconnaissent pas Jésus, mais leur esprit l’est aussi : ce sont des Juifs pieux ; ils ont effectué le pèlerinage à Jérusalem pour la Pâque. Donc la Torah, les Prophètes, tout ça, ils connaissent. Pourtant ils ne se servent pas de leurs textes anciens, qui ne les aident pas à comprendre ce qu’ils sont en train de vivre.

Yeux fermés.

Esprit fermé.

Il ne manquerait plus qu’ils soient sourds, ce serait le pompon. Mais non, ils entendent et écoutent, grâce à quoi nous recevons leur témoignage aujourd’hui encore.

Si au début ils s’étonnent de l’ignorance de cet homme, c’est ensuite au tour de Jésus de fustiger leur méconnaissance des Ecritures : il les traite carrément d’imbéciles et met en doute leur foi. S’ils avaient vraiment lu, vraiment compris Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas aussi perdus ce matin-là.

Jésus leur explique si bien, il est si intéressant et pertinent qu’ils lui proposent de rester avec eux pour le soir, une fois arrivés à destination. Ils partagent le dîner et là, coup de massue, ils le reconnaissent.

Mais, à peine reconnu, Jésus disparaît : « Il leur échappe », selon la traduction d’André Chouraqui.

Il ne se laisse pas harponner. Il dit ce qu’il a à dire et s’en va.

Il a toujours été comme ça, imprévisible : resté au Temple quand ses parents rentraient à Nazareth, parti prier dans le désert quand les foules le cherchaient, prenant la tangente quand on voulait le proclamer roi, annonçant sa mort au lieu d’une prise de pouvoir victorieuse, telle qu’on pouvait l’attendre d’un « prophète puissant en action et en parole » comme le décrivent les deux pèlerins.

Toujours en décalage. Toujours là où on ne l’attendait pas.

Dérangeant. Libre. Et maintenant, mort.

Mort et ressuscité, c’est l’évènement que vivent nos deux compères.

Jésus ressuscité les rejoint dans leur désespoir. Il les rattrape dans leurs sombres pensées, leurs doutes, leurs questions.

Il se met à leur portée.

Ils rentrent chez eux : il fait le chemin avec eux.

Ils ne comprennent pas le sens profond des Ecritures qu’ils entendent pourtant depuis leur enfance : Jésus prend le temps de les éclairer, pendant deux heures de marche.

Ils sont désemparés : il prend en charge leurs doutes et leur peur

Ils rentrent pour le repas du soir : il dîne avec eux et refait les gestes qu’ils connaissent bien : bénédiction, fraction et distribution du pain.

Voilà. Peu à peu, Jésus, en se mettant à leur rythme, raccorde leur chemin au sien et leur cœur à la Résurrection.

Seul Jésus lui-même peut leur donner les clés.

De même que dans l’Apocalypse, l’Agneau est seul digne d’ouvrir les sceaux du livre, qui serait, selon la tradition, le Premier Testament, dont le Christ est la révélation et la réalisation. C’est précisément ce que Jésus explique aux pèlerins.

Seul le Christ peut donner plein accès à ce livre, l’interpréter dans toute sa plénitude.

Seul le Christ peut ouvrir à l’intelligence et à la compréhension de la Loi et des Prophètes, comme il le fait dans le texte de Luc. Nos deux pèlerins sont incapables de comprendre par eux-mêmes les évènements qui les troublent tant ; ils s’en tiennent à la surface, à une lecture brute des faits. Jésus va passer deux heures à leur donner le moyen d’appréhender autrement le drame de sa mort. Il leur fournit les clés puis s’efface, au sens littéral, quand leurs yeux et leur esprit sont ouverts.

Comme dans l’Apocalypse, les pèlerins passent de l’impuissance totale à comprendre, tout comme personne n’était capable d’ouvrir le livre, à la révélation par le Christ lui-même, seul capable de briser les sceaux. Comme dans l’Apocalypse, les pèlerins passent de la désolation à la joie, une joie incandescente, de l’incompréhension totale au mystère révélé.

Imaginons que nous fassions de même : qu’après un culte de Pâques ou de Pentecôte, ou un culte ordinaire ou même seulement en période de mal être, de doute, de déception ou de désarroi, nous rentrions chez nous à pied, avec un compagnon de route à qui parler. Deux heures de marche de la rue Lanterne à Miribel, Décine ou Charbonnières.

Insensé n’est-ce pas ?

Nous avons nos véhicules ou les transports en commun pour nous conduire rapidement d’un point à un autre. Mieux encore, nous n’avons même plus besoin de nous rencontrer pour communiquer, il devient même inutile de parler : il suffit de pianoter sur un clavier ou un écran et hop ! le message est parti.

Aujourd’hui l’information et la connaissance circulent très vite sans contact humain.

Cette histoire des deux pèlerins d’Emmaüs est-elle devenue poussiéreuse ? Pas seulement parce qu’on nous l’a rabâchée si souvent. Aussi parce que son rythme n’est plus le nôtre. Comment lire ce texte aujourd’hui alors qu’il décrit une conversation longue et directe ?

Car ce texte fait l’éloge de la lenteur et de l’écoute.

Dans cette histoire il s’agit certes d’une révélation mais aussi d’un cheminement, d’un processus lent et progressif.

Les deux pèlerins vivent un processus de deuil : le deuil d’une espérance brisée, d’une aspiration qui ne se réalisera pas. Mais ils ont continué à avancer, ils bougent, ils marchent. Ils accueillent ce drôle de compagnon, ils l’écoutent et finalement, alors qu’ils sont arrivés et qu’il semble temps de se séparer, ils lui demandent de rester. Jésus ne s’impose pas, il fait mine de partir. Les pèlerins font le choix de l’inviter à partager leur repas et, ainsi, de poursuivre la conversation.

Nous aussi pouvons vivre ce même découragement, cette fatigue, ce sentiment de solitude, ces doutes. Personne n’est à l’abri. Le disciple resté anonyme dans ce texte, c’est nous ! Nous sommes ce disciple découragé, apeuré, déçu.

Nous sommes ce disciple qui a espéré et n’a rien vu venir, qui a entendu parler d’apparition mais n’y comprend rien, ne parvient pas à en saisir toutes les incidences.

Nous aussi nous pouvons compter sur la présence de Jésus à nos côtés dans ces moments sombres et difficiles à vivre.

Nous aussi nous lisons la Bible et pouvons avoir tendance à la comprendre un peu comme cela nous arrange, avec nos propres attentes et désirs. C’est bien normal.

Nous aussi pouvons compter sur l’Esprit envoyé par Jésus pour nous éclairer.

Jésus nous rejoint nous aussi sur nos routes et ce jusqu’à la fin des temps.

Comme les pèlerins, nous avons besoin de cheminer, lentement. Nous avons besoin de temps. Nous avons besoin du rythme de la marche, en laissant celui des réseaux virtuels.

Nous avons besoin de temps pour écouter ce que Dieu a à nous dire : lors d’un culte ou d’une étude biblique, à l’occasion de nos lectures ou d’une prière.

Cela suppose de cesser de nous agiter frénétiquement, de nous poser pour un temps.

Pour écouter il faut faire silence.

Silence pour relire sa journée. Silence pour lire un passage de la Bible et se laisser envahir par les mots.

En d’autres termes silence pour méditer.

Méditer, c’est ce qu’ont fait nos pèlerins : ils ont médité les évènements au regard leur espérance ; et Jésus est venu les rejoindre.

La méditation est très à la mode ; elle est vantée pour ses vertus sur la santé physique et mentale, sur le bien-être intérieur. Elle est pratiquée depuis bien longtemps par toutes les religions à des fins spirituelles, pour se mettre en relation avec Dieu. Ignace de Loyola a ainsi développé ses exercices spirituels. Il y en a d’autres, les techniques peuvent varier : la marche par exemple… tiens donc…

L’objectif est souvent commun : se rendre disponible, se mettre à l’écoute.

J’ai souvent entendu Bernard Millet, notre pasteur, dire aux catéchumènes que, si nous avons deux oreilles et une bouche, c’est parce qu’il faut écouter deux fois plus que parler. J’ajouterais qu’il est techniquement plus facile de fermer la bouche que les oreilles. Et pourtant nous faisons souvent l’inverse, non ?

Les deux pèlerins discutaient entre eux puis se sont tus pour en écouter un troisième et ainsi cheminer non seulement vers leur maison mais aussi vers la révélation.

Nous avons aussi besoin de cheminer ; la route n’est jamais terminée. Ce mouvement dans la foi est nécessaire, vivifiant. Sinon c’est l’impasse, l’impasse dans laquelle les pèlerins se croyaient acculés. Notre foi doit être confrontée à l’autre comme les deux compagnons devaient échanger leurs impressions. Notre foi doit être nourrie et pour cela nous pouvons faire le choix, comme les pèlerins, de convier le Christ à nous parler, de l’inviter dans nos vies, dans nos maisons, au lieu de le laisser partir, et ce, malgré nos doutes, nos aveuglements, nos incertitudes, nos questionnements, et même en raison de nos doutes, nos aveuglements, nos incertitudes, nos questionnements, pour laisser le Christ les prendre en charge.

Que risquons-nous ?

La même chose que les pèlerins : la conversion ! Encore une fois au sens figuré et au sens littéral : convertis dans leur foi, ils font demi-tour pour annoncer ce qui leur a été révélé.

Ah ils sont transformés les compères ! Dans un sens le pas lourd, pesant, dans l’autre la démarche vive, alerte. Deux heures avant sombres et dépités, désormais abasourdis et joyeux.

Voilà ce que nous risquons à nous mettre à l’écoute : être transformés, trouver le réconfort, la joie, la paix.

Prenons donc le temps de nous taire et, dans ce silence, d’attendre cette Parole.

Amen.


Prière

Nous avons prié et chanté, nous avons écouté ta Parole.

Nous voulons maintenant te parler de notre monde et te remettre ce qui nous préoccupe.

Notre monde est malade. Ce n’est pas loin de nous, c’est chez nous.

L’épidémie révèle ce qu’il y a de meilleur et de pire en nous. Nous voyons la solidarité, l’entraide, le dévouement. Nous voyons aussi l’égoïsme, le chacun pour soi, l’indifférence, la violence.

Que ton Esprit nous donne la force du calme, la joie de l’attention.

Notre monde est en guerre ; les conflits éclatent ou se poursuivent dans plusieurs pays ; les victimes des armes ou de la haine sont nombreuses. Nous te prions pour elles. Tout particulièrement pour la Syrie, le Liban, le Yémen

Que ton Esprit nous guide vers la paix.

Notre société est perturbée et inquiète. Nous sommes perturbés et inquiets.

Permets que nous gardions l’espérance et le courage d’agir pour le bien de tous.

Nous te prions pour nos dirigeants : qu’ils aient la sagesse de décider avec justice dans l’intérêt de tous ; pour notre Eglise, qu’elle témoigne de ton amour.

Nous te prions pour nos proches, toutes celles et tous ceux que nous voulons te confier ; nous les nommons en pensée.


Paroles de bénédiction

Que Dieu vous bénisse et vous garde.

Qu’Il tourne sa face vers vous et vous donne sa paix.

Amen

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Comments

  1. Yolande Ruf-Mieg : avril 26, 2020 at 9:58

    merci pour ce beau commentaire d’un de mes passages bibliques préféré.

    Yolande Ruf

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