AG de Lanterne Accueil

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Interview de Marie-Françoise Debreuille – 25 mai 2025

LL : Bonjour Marie­-Françoise, tu es depuis l’année dernière présidente de Lanterne Accueil, l’association créée en 2017 au sein de notre paroisse par Anita Liaras et Jacques Joatton dans le but de contribuer à l’accueil des immigrés. Comment as-­tu vécu cette première année ?

MFD : Très heureuse de cette année de découverte, de rencontres, de mise en place de partenariats, et de coopération avec une équipe soudée de 10 personnes (les membres du conseil d’administration) qui prennent chacun une part active aux multiples tâches à accomplir.
J’en profite pour lancer un appel aux bonnes volontés, soit pour nous rejoindre au conseil d’administration qui se réunit 6 à 8 fois par an, dans une ambiance très chaleureuse, la réunion étant souvent suivie d’un repas
partagé, soit pour des aides ponctuelles comme l’apprentissage du français, le suivi scolaire ou des accompagnements divers. Cela ne nécessite aucune compétence particulière et n’hésitez donc pas à nous contacter si vous avez un peu de temps disponible !


Membres du conseil d’administration depuis l’AG :
MF Debreuille (présidente), Martine Delon, Chantal Faye, Françoise Fougère, Isabelle Graff (vice­-présidente), Catherine Lasserre, Anita Liaras (présidente d’honneur), Philippe Prat, André Gilles Richard (secrétaire), Roland Woerner (trésorier), Valérian Wrobel et Christian Bouzy (membre associé)


LL : Peux­-tu détailler un peu les tâches d’accompagnement que vous avez à faire ?

MFD : Il y a d’abord l’aide au logement, c’est-­à-­dire trouver un logement, le meubler, l’assurer, etc. et puis il y a les tâches administratives : ouverture des droits, demandes d’aides, assurances, impôts… il y a également le suivi médical et éventuellement psychologique, une aide pour l’apprentissage du français et pour accompagner la scolarité des enfants. Et bien sûr un accompagnement fraternel, une aide à l’intégration dans la société française.

LL : Beaucoup de choses en effet… et en dehors de ce travail d’accompagnement ?

MFB : En 2024, nous avons consolidé ou construit des partenariats avec diverses associations. Nous avons en particulier signé une convention avec :

­- l’Entraide Protestante de Lyon pour bénéficier de la possibilité de sous­-louer des logements, de conseils de personnes qualifiées et avoir accès au vestiaire à un tarif préférentiel,
­- l’ ACLAAM (association catholique d’aide aux migrants) et – Alynéa ( Samu social 69) pour avoir accès à des logements sociaux et à des conseils juridiques; – d’autre part la Fédération de l’Entraide Protestante, via les « couloirs humanitaires » (coopération entre l’État et les associations pour l’aide aux migrants) nous a permis d’accueillir en mars une nouvelle famille de réfugiées syriennes.

LL : Et quelles ont été vos actions en 2024 en matière d’accueil ?

MFD : Après plusieurs années d’aide financière pour la famille de Nijm Aldin et Nezira et le regroupement familial, leur indépendance financière est acquise. Nous ne sommes présents qu’amicalement et pour l’aide scolaire des deux derniers enfants (Janyar, 17 ans, et Rodin, 10 ans).

­Le soutien amical à Malika, jeune femme iranienne de 20 ans, a permis de relancer sa motivation, afin que les professionnels puissent avancer avec elle.

Nous nous sommes également employés à assurer un logement au jeune Adama, à l’aider à trouver des stages, assurer un soutien scolaire et à l’aider financièrement.

Enfin, parmi nos principales actions, nous avons préparé l’accueil de la famille syrienne dont je te parlerai si tu m’interroges sur nos projets pour 2025.

LL : Oui, peux-­tu me dire vos projets pour cette année ?

MFD : Nous continuons à accompagner Adama et les enfants Ahmed et, ponctuellement, Malika.
Et puis, comme je l’ai dit, nous avons eu la joie d’accueillir le 27 mars une famille de réfugiées syriennes composée de la maman, Duha , et de ses trois filles, Atika, 20 ans, Tayba, 19 ans et Maria, 15 ans.

Duha et ses trois filles, Atika, Tayba et Maria.

Pour cet accueil qui représente un gros budget (de l’ordre 20 K€ pour la première année avant la mise en place des aides), le conseil d’administration a « cassé sa tirelire » estimant que le rôle de l’association n’était pas de thésauriser.
Ce qui signifie que, sans la contribution de nos généreux donateurs, notre trésor de guerre pourrait être épuisé en 2­3 ans.
Alors nous vous remercions à l’avance de votre générosité dans ces circonstances exceptionnelles.

LL : Merci à toi et au C.A.de ce que vous faites !

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