Ma paroisse au temps du coronavirus

Ma paroisse au temps du coronavirus

Le choc, l’inattendu

C’est une histoire qui commence très loin. Une obscure maladie qui se développe au fin fond de la Chine dans une ville dont je n’avais jamais entendu parler, Wuhan. En quelques semaines, les images d’une ville désertée totalement confinée en Extrême-Orient sont devenues une réalité du quotidien. L’épidémie s’est propagée dans notre monde hyper connecté à la vitesse d’un virus informatique.

Une période étrange

Depuis l’annonce officielle du confinement, une drôle de période s’est ouverte. Comme une vie à l’arrêt entre moments de panique, rayons vidés dans les supermarchés et gestes de solidarité. Pour chacun d’entre-nous, c’est l’organisation d’une vie resserrée seul ou avec quelques proches dans nos maisons ou appartements. Je me retrouve avec mon fils cadet, ses jeux vidéo, mes livres, ma musique… Étonnant comme le SPAR de quartier qui me semblait très soviétique dans ses approvisionnements a pris une place importante dans la gestion du quotidien.

Un temps pour quoi ?

Et nous, qu’allons-nous faire de ce temps de pause ? Le pasteur Alain Arnoux nous proposait de prier, lire, réfléchir, prendre soin de chacun.

Un temps pour que nous restions en lien, solidaires les uns des autres. Notre communauté se mobilise pour offrir des temps d’écoute, des messages quotidiens de notre pasteur… Et aussi, la lettre de la Lanterne qui sera envoyée à chacun, les prédications du dimanche transmises par courriel. Autant de liens qui nous relient et qui demeureront pendant toute la durée de ce confinement.

Ressentons la présence de Dieu dans chaque personne de notre entourage proche ou lointain. Ce lien fort entre chaque être vivant.

Je conclus sur les mots de notre pasteur : confiance, patience, espérance.

Olivier Durand-Evrard

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